La transformation de la Vente implique de changer soi-même de posture, d’abandonner des réflexes acquis parfois depuis des années.
Par exemple, que l’on soit entrepreneur, commercial, consultant ou simple salarié, s’exposer sur les réseaux sociaux B2B / B2C et prendre le clavier (ou pire, la parole en vidéo !) pour communiquer auprès de centaines ou de milliers de personnes est un exercice à la fois déroutant, inédit ou inquiétant pour beaucoup d’entre nous.
La transformation de la Vente nous oblige aussi à accepter et intégrer rapidement de nouveaux concepts, à pratiquer, expérimenter plus plus souvent et sans a priori, et aussi sans être sûr que ce qui vient d’être acquis ne sera pas obsolète le semestre ou l’année suivante.
C’est donc qui plus est, une transformation permanente.
Autre exemple qui nourrit cette réflexion : les formations auprès de clients en Social Selling, ou encore en stratégie de création de contenus marketing nous ont montré sur le terrain, en entreprise, que chacun doit apprendre à affronter ses petites et ses grandes peurs, prendre davantage confiance et même, souvent, repenser son rapport au monde, à l’autre et à soi-même.
Si bien que se sentir prêt, motivé et compétent pour pratiquer la vente et le marketing à l’ère numérique n’a rien d’immédiat ni d’évident, au contraire.
Pour qui veut en profiter, et non la subir, la transformation de la Vente implique une autre transformation, plus profonde encore : celle de soi-même.
Je l’ai personnellement souvent écrit, aujourd’hui la construction de soi passe par celle d’un Moi numérique, qiue cette réalité vous indispose ou vous ravisse cela n’en est pas moins une donnée incontournable de nos vies professionnelles.
La « transformation numérique des organisations » : une vue de l’esprit qui nous détourne de l’essentiel
C’est le fruit d’une inspiration déroutante quand elle nous est apparue : non, ce ne sont pas les « organisations » qui doivent vivre leur transformation numérique, c’est vous et moi.
Parler de « transformation numérique des organisations » est une dangereuse vue de l’esprit, qui nous détourne de l’essentiel.
C’est comme si nous n’attendions que des pouvoirs publics de réussir notre transition écologique : là aussi, c’est à chacun de commencer par apprendre à se comporter différemment, trier ses déchets, considérer des transports alternatifs etc. Sinon, quoiqu’un gouvernement décide d’accomplir, il n’y arrivera pas tout seul.
Même chose pour une transformation digitale réussie.
La transformation numérique est un sujet que chacun doit d’abord s’approprier
Sinon, aucun décret ne transformera l’organisation, condamnée à rester coincée par ses derniers silos de résistance.
Et si chacun travaille à sa « self transformation« , peut-être l’exemple aura-t-il beaucoup plus de chance d’être suivi qu’un commandement du management.
C’est aussi là tout le sens de l’échec relatif de la création d’un poste de CDO, Chief Digital Officer : si tant est qu’il puisse aider à amorcer bénéfiquement la transformation, le meilleur CDO, c’est celui qui sait qu’il doit vite disparaître ! Chacun est son propre CDO.
On ne dirige pas la transformation numérique : on l’inspire. Ensuite, c’est un processus permanent que chacun doit assumer.
C’est pourquoi le développement personnel, la recherche d’une meilleure compréhension de ses envies, de ses objectifs et, osons le suggérer, la poursuite méthodique d’un épanouissement personnel, vont de pair avec la visée d’une excellence opérationnelle soutenue (non, je n’ai pas pour autant choisi d’écrire « conditionnée ») par la maîtrise de son environnement numérique.
Nous avions créé quant à nous créé EFFORST en pensant à la “Sales Transformation”, pour rapidement comprendre qu’en réalité, elle devait nous insuffler l’énergie stimulante d’une “Self Transformation”.
C’est donc un programme en cercles concentriques qui se propage vers le reste de l’organisation – de soi vers les autrs – jusqu’à l’externe et vers les clients !
La transformation numérique est donc une force centrifuge.
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